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Structure
    1. L’excellence scolaire au lycée Condorcet
    2. L’École normale supérieure et la vocation philosophique
  1. Jeunesse et influences formatrices
    1. L’agrégation et les premiers enseignements
    2. La découverte de la psychologie expérimentale
    3. La rencontre avec William James
  2. Formation universitaire et développement
    1. La thèse sur les données immédiates de la conscience
    2. L’enseignement au lycée Henri-IV
  3. Première carrière et émergence
    1. « Matière et Mémoire » et la théorie de la perception
    2. La nomination au Collège de France
  4. Œuvre majeure et maturité
    1. « L’Évolution créatrice » et l’élan vital
    2. La théorie de la connaissance et l’intuition
    3. L’esthétique bergsonienne
    4. La reconnaissance internationale
  5. Dernières années et synthèses
    1. « Les Deux Sources de la morale et de la religion »
    2. L’engagement pendant la Grande Guerre
    3. Les dernières années et la reconnaissance suprême
    4. L’attitude face au nazisme
  6. Mort et héritage
    1. La disparition du maître
    2. L’influence sur la littérature moderne
    3. La postérité philosophique
    4. L’impact sur les sciences humaines
    5. L’actualité contemporaine
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Portrait imaginaire d'Henri Bergson, philosophe français, penseur de la durée et de l'élan vital, prix Nobel de littérature
  • Biographies
  • Philosophies contemporaines

Henri Bergson (1859-1941) : La philosophie de la durée et de l’élan vital

  • 15/06/2025
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OrigineParis
Importance★★★★★
CourantsSpiritualisme français, Philosophie de la vie
Thèmesdurée, élan vital, intuition, mémoire, évolution créatrice, temps vécu, conscience, spiritualisme

Henri Bergson incarne la figure du philosophe qui révolutionne la compréhension du temps et de la conscience en développant une métaphysique de la durée qui réconcilie science moderne et expérience spirituelle de l’existence.

Henri-Louis Bergson naît le 18 octobre 1859 à Paris, rue Lamartine, au cœur d’une capitale en pleine transformation haussmannienne. Sa famille illustre parfaitement le cosmopolitisme de la bourgeoisie parisienne du Second Empire. Son père, Michał Bergson, musicien et compositeur né à Varsovie, a émigré en France pour fuir les persécutions qui frappent la communauté juive polonaise.

Sa mère, Catherine Levison, issue d’une famille juive anglaise installée en France, apporte à cette éducation une ouverture sur la culture anglo-saxonne et une sensibilité particulière aux questions morales et religieuses. Cette double origine – polonaise et anglaise, juive et française – forge chez le jeune Henri une identité complexe qui nourrit sa réflexion ultérieure sur le temps, la mémoire et la continuité de la conscience.

L’environnement familial, marqué par la musique et les arts, développe précocement sa sensibilité esthétique et sa perception intuitive des rythmes temporels. Cette formation artistique influence profondément sa conception ultérieure de la durée comme mélodie continue de la conscience, métaphore centrale de sa philosophie mature.

L’excellence scolaire au lycée Condorcet

Henri Bergson effectue sa scolarité au lycée Condorcet, établissement prestigieux qui forme l’élite intellectuelle parisienne. Il s’y distingue remarquablement dans toutes les disciplines, révélant des dispositions exceptionnelles aussi bien en sciences qu’en lettres. Cette polyvalence caractérise toute sa démarche intellectuelle ultérieure.

En mathématiques, il fait preuve d’une aptitude remarquable qui lui vaut plusieurs prix et distinctions. À seize ans, il résout un problème géométrique complexe et publie sa solution dans une revue spécialisée. Cette précocité mathématique explique en partie la rigueur de sa démarche philosophique et sa capacité à dialoguer avec la science de son époque.

Parallèlement, il excelle en lettres classiques, développant une maîtrise du style et de la composition qui caractérise ses œuvres philosophiques. Cette formation humaniste classique nourrit sa réflexion sur la tradition philosophique et lui fournit les références culturelles qui enrichissent ses analyses.

L’École normale supérieure et la vocation philosophique

En 1878, Bergson intègre l’École normale supérieure de la rue d’Ulm, prestigieuse institution qui forme l’élite intellectuelle française. Il hésite initialement entre les mathématiques et la philosophie, incertitude révélatrice de sa double aptitude scientifique et humaniste qui structure toute son œuvre ultérieure.

À Normale, il découvre la philosophie contemporaine, particulièrement les œuvres de Kant, Spencer et Mill qui orientent ses premiers questionnements. L’enseignement d’Émile Boutroux, défenseur de la contingence contre le déterminisme scientiste, influence profondément sa formation intellectuelle et l’oriente vers une conception ouverte de l’évolution.

Durant cette période, il noue des amitiés durables avec ses condisciples, notamment Jean Jaurès et Émile Durkheim, futures figures majeures de la vie intellectuelle française. Ces relations révèlent son intégration dans les réseaux intellectuels de la Troisième République naissante.

Jeunesse et influences formatrices

L’agrégation et les premiers enseignements

En 1881, Bergson obtient l’agrégation de philosophie et commence sa carrière d’enseignant au lycée d’Angers. Cette province lui offre la tranquillité nécessaire pour approfondir ses lectures et commencer ses premières recherches personnelles. Il y découvre notamment les œuvres de Darwin et Spencer qui transforment sa compréhension de l’évolution.

Cette période angevine s’avère décisive pour l’orientation de sa pensée. Il commence à critiquer le mécanisme de Spencer tout en conservant l’idée d’évolution, élaborant progressivement sa conception originale d’une évolution créatrice qui échappe aux schémas déterministes traditionnels.

La découverte de la psychologie expérimentale

Durant ses années d’enseignement provincial – Angers, puis Clermont-Ferrand – Bergson s’initie à la psychologie expérimentale naissante, particulièrement aux travaux de Ribot et Charcot sur la mémoire et l’hystérie. Cette formation scientifique nourrit sa réflexion sur les rapports entre conscience et cerveau.

Cette période voit naître ses premières intuitions sur la nature de la mémoire et du temps de la conscience. Il commence à élaborer sa critique du « temps spatialisé » de la science physique au profit d’une conception qualitative de la durée vécue, thème central de sa philosophie mature.

La rencontre avec William James

La correspondance entamée avec William James vers 1902 constitue l’une des influences intellectuelles les plus fécondes de cette période. James lui révèle les possibilités d’une psychologie qui respecte la richesse de l’expérience vécue sans la réduire aux schémas mécanistes de la science classique.

Cette amitié intellectuelle confirme Bergson dans sa conviction que la philosophie doit partir de l’expérience concrète de la conscience pour élaborer une métaphysique qui ne trahisse pas la complexité du réel vécu. Elle l’encourage également dans sa critique du rationalisme abstrait au profit de l’intuition.

Formation universitaire et développement

La thèse sur les données immédiates de la conscience

En 1889, Bergson soutient sa thèse principale « Essai sur les données immédiates de la conscience » qui révolutionne la compréhension philosophique du temps et de la liberté. Cette œuvre fondatrice distingue rigoureusement le temps homogène de la science du temps hétérogène de la conscience vécue.

Cette distinction révèle que la conscience ne fonctionne pas selon les lois de la mécanique mais selon une logique qualitative qui échappe à la mesure quantitative. Cette découverte fonde toute sa philosophie ultérieure et établit sa réputation dans le monde intellectuel français.

La thèse secondaire sur Lucrèce révèle déjà sa méthode d’histoire de la philosophie qui privilégie la compréhension empathique des systèmes sur leur critique externe. Cette approche influence durablement sa pédagogie philosophique et sa conception du dialogue entre penseurs.

L’enseignement au lycée Henri-IV

De 1883 à 1888, Bergson enseigne au lycée Henri-IV, établissement parisien prestigieux qui lui permet de perfectionner sa pédagogie philosophique. Ses cours, réputés pour leur clarté et leur originalité, attirent un public nombreux et enthousiaste qui révèle ses talents d’orateur.

Cette expérience pédagogique développe son art de l’exposition philosophique qui caractérise ses œuvres ultérieures. Il apprend à traduire les insights les plus subtils en formules accessibles sans trahir leur complexité, talent qui explique en partie le succès de sa philosophie auprès du grand public cultivé.

Première carrière et émergence

« Matière et Mémoire » et la théorie de la perception

En 1896, Bergson publie « Matière et Mémoire », œuvre majeure qui révolutionne la compréhension des rapports entre esprit et matière. Cette étude phénoménologique de la perception révèle que la conscience ne se réduit pas aux états cérébraux mais constitue une réalité autonome qui utilise le cerveau sans s’y identifier.

Cette théorie de la perception pure et de la mémoire créatrice transforme la psychologie de son époque en révélant la dimension temporelle irréductible de la vie psychique. Elle établit également les fondements métaphysiques de sa philosophie en distinguant deux ordres de réalité complémentaires mais irréductibles.

L’ouvrage révèle sa méthode philosophique originale qui part de l’analyse psychologique concrète pour s’élever aux questions métaphysiques les plus générales. Cette démarche ascendante caractérise toute son œuvre et explique sa capacité à renouveler les problèmes traditionnels.

La nomination au Collège de France

En 1900, Bergson obtient une chaire au Collège de France, consécration académique qui reconnaît l’originalité de ses contributions à la philosophie contemporaine. Ses cours, ouverts au grand public, rencontrent un succès considérable et font de lui l’une des figures intellectuelles les plus influentes de son époque.

Cette période voit naître le « bergsonisme » comme mouvement intellectuel qui influence profondément la littérature, l’art et la pensée de la Belle Époque. Ses concepts – durée, élan vital, intuition – deviennent des références obligées pour tous ceux qui cherchent à dépasser le scientisme positiviste.

Œuvre majeure et maturité

« L’Évolution créatrice » et l’élan vital

Publié en 1907, « L’Évolution créatrice » constitue l’œuvre maîtresse de Bergson et l’une des contributions les plus originales de la philosophie moderne à la compréhension de la vie. Cette synthèse audacieuse réconcilie évolutionnisme darwinien et spiritualisme en proposant une conception vitaliste de l’évolution.

La théorie de l’élan vital révèle que l’évolution ne résulte pas de la seule sélection naturelle mais d’un principe créateur immanent qui pousse la vie vers des formes toujours plus complexes et conscientes. Cette conception téléologique sans finalisme externe transforme radicalement la compréhension scientifique et philosophique de la vie.

L’ouvrage développe également sa critique de l’intelligence conceptuelle au profit de l’intuition comme mode d’accès privilégié à la réalité mouvante de la vie. Cette épistémologie révolutionnaire influence profondément l’art et la littérature modernes qui cherchent de nouveaux moyens d’expression pour saisir le devenir créateur.

La théorie de la connaissance et l’intuition

Bergson élabore une théorie de la connaissance originale qui distingue deux facultés complémentaires : l’intelligence, adaptée aux solides et à l’action, et l’intuition, capable de saisir la durée et la vie dans leur mouvement créateur. Cette dualité révèle les limites de la science classique tout en ouvrant de nouvelles voies à la connaissance.

Cette épistémologie révolutionnaire transforme la conception de la vérité en révélant que celle-ci ne se réduit pas à l’adéquation statique entre concept et objet mais se déploie dans l’effort dynamique de l’esprit pour épouser le mouvement même du réel. Cette conception influence profondément la phénoménologie naissante.

L’esthétique bergsonienne

Bien que Bergson n’ait pas consacré d’ouvrage spécifique à l’esthétique, sa philosophie développe une conception de l’art comme révélation intuitive de la réalité profonde. L’artiste authentique perce le voile des habitudes perceptives pour révéler la singularité qualitative des êtres et des choses.

Cette esthétique de l’intuition influence profondément l’art moderne, particulièrement l’impressionnisme, le symbolisme et les avant-gardes qui cherchent à exprimer la durée pure plutôt que l’espace géométrique. Elle révèle également l’affinité profonde entre démarche artistique et méthode philosophique bergsonienne.

La reconnaissance internationale

L’œuvre de Bergson rencontre un succès international considérable qui fait de lui l’une des figures philosophiques les plus influentes du début du XXe siècle. Ses tournées de conférences aux États-Unis et en Angleterre révèlent l’universalité de ses préoccupations et sa capacité à renouveler les débats philosophiques contemporains.

Cette reconnaissance internationale témoigne de l’actualité de sa critique du scientisme et de son appel à une philosophie qui respecte la richesse de l’expérience vécue. Elle révèle également l’affinité de sa pensée avec les aspirations spirituelles de son époque face aux désenchantements de la modernité industrielle.

Dernières années et synthèses

« Les Deux Sources de la morale et de la religion »

Publié en 1932, ce dernier grand ouvrage développe une philosophie sociale et religieuse qui applique les insights de sa métaphysique aux questions morales et spirituelles. Bergson y distingue la morale close, fondée sur l’habitude sociale, et la morale ouverte, inspirée par l’élan créateur de l’humanité.

Cette sociologie spiritualiste révèle que le progrès moral résulte de l’action créatrice d’individualités exceptionnelles – mystiques, saints, héros – qui élargissent le cercle de la sympathie humaine. Cette conception élitiste mais ouverte influence les réflexions contemporaines sur les droits de l’homme et l’universalisme.

L’ouvrage développe également une phénoménologie de l’expérience mystique qui révèle la continuité entre élan vital et aspiration religieuse. Cette analyse influence profondément la théologie et la philosophie religieuse contemporaines en révélant la dimension cosmique de l’expérience spirituelle.

L’engagement pendant la Grande Guerre

Durant la Première Guerre mondiale, Bergson s’engage résolument aux côtés des Alliés et participe à plusieurs missions diplomatiques, notamment aux États-Unis. Cet engagement révèle la dimension civique de sa philosophie et sa conviction que la pensée doit s’incarner dans l’action historique.

Cette période voit également naître sa réflexion sur les relations internationales et la paix, thèmes qu’il développe dans ses interventions à la Société des Nations. Il y révèle une conception dynamique de la paix qui ne se réduit pas à l’absence de guerre mais exige la création continue d’institutions favorisant l’épanouissement humain.

Les dernières années et la reconnaissance suprême

En 1927, Bergson reçoit le prix Nobel de littérature, reconnaissance suprême qui honore autant la qualité littéraire de son œuvre que son influence sur la culture européenne. Cette distinction révèle la dimension artistique de sa philosophie et sa capacité à renouveler l’expression française.

Ses dernières années sont marquées par une santé déclinante qui limite ses activités publiques mais lui permet d’approfondir sa méditation philosophique. Il travaille notamment à une « Introduction à la métaphysique » qui devait couronner son œuvre mais demeure inachevée.

L’attitude face au nazisme

Bergson, bien qu’âgé et malade, refuse les exemptions que lui propose le régime de Vichy en raison de sa célébrité internationale. Il choisit de partager le sort de la communauté juive française, geste qui révèle la cohérence entre sa philosophie de la solidarité et ses choix existentiels.

Cette attitude héroïque témoigne de la dimension éthique de sa philosophie qui ne se limite pas à la spéculation théorique mais engage l’existence même du penseur. Elle révèle également sa fidélité aux valeurs universalistes qui inspirent toute son œuvre.

Mort et héritage

La disparition du maître

Henri Bergson s’éteint le 4 janvier 1941 à Paris, dans une France occupée qui traverse l’une des périodes les plus sombres de son histoire. Cette mort survient au moment où sa philosophie de la liberté créatrice prend une résonance particulièrement tragique face à la barbarie totalitaire.

Ses obsèques, malgré les circonstances difficiles, rassemblent de nombreuses personnalités qui témoignent de l’influence durable de sa pensée sur la culture française. Cette reconnaissance révèle que son œuvre transcende les clivages idéologiques par son appel constant à la dignité humaine.

L’influence sur la littérature moderne

L’héritage bergsonien transforme profondément la littérature française et européenne du XXe siècle. Proust, qui suit ses cours au Collège de France, transpose sa conception de la durée et de la mémoire involontaire dans la « Recherche du temps perdu », chef-d’œuvre qui révèle la fécondité littéraire de l’intuition bergsonienne.

Cette influence s’étend aux avant-gardes littéraires qui puisent dans sa critique de l’intelligence conceptuelle les moyens de renouveler l’expression artistique. Le courant de conscience, la littérature de l’instant vécu, les expérimentations temporelles révèlent l’impact durable de sa philosophie sur l’art moderne.

La postérité philosophique

Dans le domaine strictement philosophique, l’influence de Bergson nourrit de nombreux développements contemporains. La phénoménologie de Merleau-Ponty reprend ses analyses de la perception et de la corporéité, tandis que Deleuze développe sa conception de la différence et de la répétition dans une perspective néo-bergsonienne.

Plus largement, sa critique du réductionnisme scientiste inspire toutes les philosophies qui cherchent à rendre compte de la spécificité du vivant et de la conscience. Cette influence révèle l’actualité persistante de sa tentative de réconcilier science et spiritualité dans une vision unifiée du réel.

L’impact sur les sciences humaines

La psychologie contemporaine, particulièrement dans ses développements phénoménologiques et humanistes, puise largement dans les insights bergsoniens sur la temporalité vécue et la créativité. Cette influence transforme la compréhension de la mémoire, de l’apprentissage et des processus créateurs.

L’anthropologie et la sociologie contemporaines s’inspirent également de sa conception de l’évolution sociale et de son analyse des rapports entre tradition et innovation. Cette fécondité révèle la richesse de sa méthode pour comprendre les phénomènes humains dans leur dimension temporelle irréductible.

L’actualité contemporaine

Dans le monde contemporain, marqué par l’accélération technologique et la crise écologique, la philosophie bergsonienne acquiert une actualité nouvelle. Sa critique de la mécanisation de la vie et son appel à retrouver le contact avec la durée créatrice résonnent avec les préoccupations contemporaines sur la qualité de l’existence.

Plus largement, sa vision d’une évolution créatrice qui réconcilie science et spiritualité inspire les recherches contemporaines sur la complexité, l’auto-organisation et l’émergence. Cette modernité révèle que Bergson demeure l’un des penseurs les plus féconds pour comprendre les défis de notre époque et imaginer des voies d’épanouissement humain qui respectent à la fois les exigences de la raison et les aspirations de l’esprit.

Bergson incarne ainsi la figure du philosophe qui réussit la synthèse rare entre rigueur intellectuelle et profondeur spirituelle, entre respect de la science et fidélité à l’expérience vécue. Son œuvre continue d’inspirer tous ceux qui refusent les réductions simplistes et cherchent à penser la richesse inépuisable de la vie et de la conscience humaines.

Pour approfondir

#IntuitionEtDurée
Henri Bergson — Essai sur les données immédiates de la conscience (PUF)

#PerceptionMémoire
Henri Bergson — Matière et mémoire (PUF)

#ÉlanVital
Henri Bergson — L’Évolution créatrice (PUF)

#MoraleEtReligion
Henri Bergson — Les Deux Sources de la morale et de la religion (PUF)

#GuideDeLecture
Frédéric Worms — Lire Bergson (PUF)

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